Sida et zoophilie

(d'autres infos sur zeta-fr.net)

Sida et zoophilie

Le SIDA est le Syndrome d'Immunodéficience Acquise. Sida désigne habituellement l'infection par le virus du VIH. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible, le VIH ayant comme principale cible le système immunitaire, son affaiblissement peut provoquer la survenue de maladies opportunistes.

 

Sida et zoophilie

L'idée que l'origine de l'épidémie de sida serait liée à des rapports zoophiles entre l'homme et le singe est particulièrement ancrée dans l'imaginaire collectif. Elle n'est pourtant pas fondée.

Le sida étant une maladie sexuellement transmissible, au même titre que la syphilis, fait l'objet d'une condamnation morale cette croyance relève de l'idée que l'irruption de l'épidémie serait liée à des pratiques sexuelles réprouvées comme l'homosexualité ou la zoophilie. L'origine de l'épidémie étant sans doute Africaine, il a également été aisé de croire que les responsables de la propagation de l'épidémie étaient les africains auxquels on pouvait prêter des mœurs sauvages ou étranges comme la zoophilie. De la même manière, il est courant en Afrique que l'origine de la maladie soit également associée à la transgression d'interdits moraux dans les croyances collectives. Ces transgressions font intervenir tant la zoophilie que l'homosexualité ou des positions sexuelles dites obscènes. Cette condamnation prend place dans l'éducation pédagogique traditionnelle qui distingue le pur et l'impur mais est également à mettre en rapport avec l'influence des valeurs judéo-chrétiennes après plusieurs siècles d'évangélisation dans certaines régions. En miroir avec les croyances occidentales sur l'origine de la maladie, le discours populaire en Afrique associe parfois l'origine du sida à l'affaiblissement des mœurs (voire à leur corruption) sous l'influence étrangère qui renvoie aux rumeurs parfois développées autour de cas de zoophilie.

De nombreuses hypothèses sérieuses au sujet de l'apparition de l'épidémie de sida évoquent en réalité une transmission du règne animal à l'homme d'un virus qui aurait muté. L'origine de cette épidémie pourrait être attribuable à un virus porté par les singes verts. Pour autant rien n'indique qu'un rapport zoophile soit à l'origine de la contagion. Pour de nombreuses maladies comme Ebola, on assiste à une transmission de la maladie du singe vers l'homme. Cette transmission a principalement lieu par morsure ou d'autres voie selon le mode de transmission du virus (consommation de l'animal par exemple).

Mais ces situations restent exceptionnelles. Dans la plupart des cas, les virus sont spécifiques d'une espèce. Par exemple, on ne peut infecter un singe par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et pour les analyses de laboratoires on utilise un virus simien proche du VIH, le SIV qui est modifié pour les expérimentations.

Des recherches récentes ont permis de dater l'origine de l'épidémie et la font notamment remonter à l'émergence de villes coloniales au Cameroun à la fin du XIXe siècle qui ont permis à un événement ponctuel de la maladie à l'homme d'y trouver un terrain favorable à l'émergence d'une épidémie par la suite devenue mondiale.

Prévention du sida et zoophilie

Une personne séropositive n'est pas en mesure d'infecter son compagnon animal lors d'un rapport sexuel.

Toutefois, la pratique de la zoophilie n'est pas exempte de risque de transmission des infections sexuellement transmissibles entre hommes (IST). Celle-ci peut intervenir dans les conditions particulières listées ci-dessous :

  • Pénétrations par un même animal de deux partenaires successifs

Dans le cas où l'un des deux partenaire serait séropositif ou porteur d'une IST, celle-ci pourrait se transmettre à l'autre partenaire.

Ne pas oublier que la pénétration anale est souvent un rapport traumatique (en particuliers avec certains animaux) et que la muqueuse anale est particulièrement fragile. Très souvent des micro-saignements ont lieu et le pénis de votre partenaire animal sera porteur de ce vecteur de transmission du VIH.

Dans certains cas il peut être possible d'utiliser des préservatifs (si, si, ça marche aussi pour les chiens!). Le plus simple étant d'éviter deux pénétrations successives d'un même animal sur deux partenaires différents. Le virus du sida se détruisant à l'air libre en quelques minutes ou dans un milieu hostile, il est raisonnable de penser que le lendemain il aura été détruit. Un simple rinçage à l'eau ne suffit peut-être pas.

  • Pénétrations sur un animal par deux partenaires successifs

Le risque pour le VIH est ici principalement lié à l'éjaculation ou au liquide séminal. Deux partenaires pénétrant successivement un animal peuvent ainsi se transmettre le virus du VIH.

Pour éviter toute infection du VIH comme d'autres IST, l'un des partenaires peut utiliser un préservatif.

Divers

Le statut sérologique d'un partenaire ne se voit pas. Un test de dépistage fournit le statut sérologique à la date de 2 mois avant le prélèvement. Les personnes séropositives mais qui ne connaissent pas leur statut sérologique présentent un risque plus élevé de transmettre la maladie qu'une personne traitée.

Si vous êtes séropositifs vous n'êtes pas obligés de dire votre statut sérologique si vous prenez les précautions nécessaires mais vous avez la responsabilité (tout comme votre partenaire séronégatif) de vous assurer que votre partenaire ne s'expose pas à un risque de transmission du VIH.

Voir également

Présentation

  • : Le blog de zeta-fr.net
  • Le blog de zeta-fr.net
  • : zoophile AZF zoosexualité zoosexuel Divers
  • : Pour défendre ce qui doit être défendu et condamner ce qui doit l'être en matière de zoosexualité. Ainsi je suis favorables à une certaine forme de zoophilie, mais je condamne un grand nombre de pratiques mettant en jeu l'Homme et l'Animal (pénétration d'un animal de petite taille, violence sur les animaux durant l'acte, etc)
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Recherche

Derniers Commentaires

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus