Sexualité animale

Lundi 16 août 1 16 /08 /Août 23:04

 

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Le sperme ou liquide séminal est un liquide sécrété par les glandes de l'appareil génital mâle. Il contient les spermatozoïdes produits par les testicules ainsi que des éléments nutritifs, des agents coagulants et lubrifiants produits par les glandes annexes (glandes ampullaires, vésiculaires, coagulantes, bulbo-urétrales et prostate) qui forment l'éjaculât.

 Volume

Le volume final de l'éjaculat est fonction du nombre et de la taille de ces glandes. Chez les ruminants et les carnivores, le nombre de glandes annexes est réduit et le volume de l'éjaculat est faible.

Chez les glires et le porc, les glandes sont, au contraire, nombreuses et très développées, le volume de l'éjaculat est important.


Volume de l'éjaculât selon les espèces:

Espèce Volume (ml)
Bouc 1-2
Verrat 150-400
Chien 2-14
Chat 0.01-0,3
Lapin 0,4-0,6
Cobaye 0,4-0,8
Homme 3-5
Macaque 1-4.5

Autre source (Ouvrage sur l'élevage de 1952)

Espèce Volume (ml) Valeur inférieure Valeur supérieure
Homme 3,5 2,0 6,0
Taureau 8,0 0,5 12
Bélier 1,0 0,7 2,0
Bouc 1,0 0,2 2,5
Verrat 215,1 125,0 500,0
Étalon 125,0 30,0 320,0
Chacal 50,0 10,0 115,0
Chien 10,0 1,0 25,0
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Jeudi 10 juin 4 10 /06 /Juin 19:23

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La masturbation désigne les pratiques sexuelle consistant à stimuler les parties génitales dans le but d'obtenir ou de donner du plaisir. Longtemps condamnée par la morale religieuse parce qu'elle impliquait le plaisir sans procréation et par conséquent taboue, il s'est avéré que la masturbation était une pratique extrêmement courante tant chez l'homme que la femme. L'étymologie du mot renvoie aux humains mais cette pratique a également été observée chez nombreuses espèces, sauvages comme domestiques. Aussi dans le cas des animaux, il convient mieux de parler d'auto-érotisme.

Ces observations indiquent, selon les militants pro-masturbation, que cette pratique est totalement naturelle (bien que certains opposants à la masturbation réfutent ces preuves). Le sujet est donc particulièrement controversé. Du point de vue de la zoophilie, ces comportements témoignent que les animaux peuvent éprouver un plaisir sexuel et savent se l'accorder au besoin.

 

Cas documentés

Il semble que de nombreux animaux tant mâles que femelles se masturbent à la fois quand des partenaires sont disponibles ou en l'absence de partenaires. Ce comportement est aujourd'hui largement été documenté dans la littérature scientifique. La recherche de soulagement sexuel est commune tant chez les animaux domestiques et sauvages. Il suffit de faire un tour sur le net pour visionner des vidéos qui en témoignent.

Selon les espèces et leur capacités physiques, ces pratiques d'auto-érotisme impliquent la masturbation (singes, kangourous[1]), le fait de se frotter les organes sexuels sur un objet extérieur ou contre ses membres (chevaux, chiens, etc.) ou l'autofellation (chiens, kangourous[2], singes, ours, etc.) On a également observé chez certains marsupiaux que les femelles pouvaient utiliser des bâtons arrondis comme des godemichés primitifs pour se stimuler le vagin en se mouvant pour augmenter les vibrations.

Dès 1927, le sexologue Havelock Ellis identifiait plusieurs espèces pratiquant l'auto-érotisme dans ses "Études sur la Psychologie du Sexe" parmi lesquelles les taureaux, les boucs, les moutons, les chameaux et les éléphants [3]. Il rapporte notamment:

" Je suis informé par une personne qui est une autorité reconnue au sujet des boucs qu'ils prennent parfois leur pénis dans la bouche et atteignent l'orgasme en pratiquant l'auto-fellation ". Également au sujet des chiens : " Si la femelle lorsqu'elle est en chaleurs ne peut obtenir un chien elle décline et devient malade. Si un galet est introduit dans son enclos, elle se frotte sur lui pour préserver sa santé. Mais si un substitut artificiel lui est fourni lors de sa prochaine période elle ne s'en contentera pas. "

Blumenbach a observé un ours pratiquant quelque chose de similaire à une masturbation. Par ailleurs Ploss et Bartels rapportent avoir observés des stimulations sexuelles mutuelles chez les ours et les hyènes en se léchant entre eux les appareils génitaux.

Dans son livre de 1999 sur les exubérance biologiques, le docteur Bruce Bagemihl établi que: (p. 71, 209-210) :

" L'auto-érotisme intervient également largement parmi les animaux. Une grand variété de techniques sont utilisées parmi lesquelles des stimulations génitales utilisant la main ou les pattes avant (primates, lions), les pieds (chauve-souris vampire, primates), les nageoires (morses) ou la queue (babouins des savanes), parfois accompagnées de stimulation des mamelons (macaques rhesus, Bonobos) ; des auto-fellations ou le fait de se lécher le pénis chez les mâles (Chimpanzés communs, Bonobos des savanes, Singes verts, certains moutons, cobayes nains, Bharal (bouquetin de chine), Aovdad (chèvre du désert) ; des stimulations du pénis avec les nageoires ou en se frottant le pénis ou le fourreau contre son propre ventre (chez les cervidés chez les zèbres et les Takhi); des éjaculations spontanées (bouquetin, phacochère, certaines Hyènes); et des stimulations des organes génitaux en utilisant des objets (constatés chez plusieurs primates et certains cétacés). "
" Plusieurs oiseaux se masturbent en montant ou copulant avec des touffes d'herbes des feuilles ou des mottes de terre et certains mammifères comme les primates et les dauphins frottent également leur parties génitales contre la terre, le fond ou d'autre surfaces pour se stimuler. "
" L'auto-érotisme est également observé chez les mammifères femelles tout comme les comportements homosexuels (en particulier chez les primates), il implique une stimulation directe ou indirecte du clitoris [...]. Cet organe est présent chez les femelles de tous les mammifères ainsi que dans d'autres groupes d'animaux. "
" Les grands primates et les singes utilisent une grande variété d'objets pour se masturber et même créent parfois délibérément des objets pour la stimulation sexuelle [...] parfois de manière hautement créative. "[4]

Petter Bøckman du Musée d'histoire naturelle de l'université d'Oslo faisait le commentaire suivant au sujet d'une exposition de 2006 sur l'homosexualité dans le règne animal :

" La masturbation est commune dans le règne animal... Nous avons une mentalité darwinienne qui nous amène à considérer que les animaux n'ont des relations sexuelles que pour procréer. Mais il y a de nombreux animaux qui se masturberont quand ils n'ont rien d'autre de mieux à faire. La masturbation a été observée chez les primates, les cerfs, les baleines et les pingouins, on parle ici à la fois des mâles et des femelles. Ils se frottent contre des pierres ou des racines. Les Orangutans sont particulièrement inventifs dans ce domaine. Ils fabriquent des godemichés en bois ou avec des écorces. "[5]

Masturbation chez le cheval

Sue McDonnell du laboratoire sur le comportement équin de l'université de médecine vétérinaire de Pennsylvanie affirme dans un article que l'auto-érotisme chez le cheval est un exemple de comportement sexuel bien connu dans l'industrie de la reproduction équine sous le terme de masturbation. Il concerne des érections périodiques normales et des mouvement du pénis. Ce comportement est aujourd'hui considéré comme normal et fréquent chez les étalons[6].

Alors que certains ont pu considéré que ce comportement était nuisible à la collecte du sperme, plusieurs techniques ont été mises au point pour empêcher ce comportement dans plusieurs régions du monde[7]. Il est conseillé ne pas utiliser ces moyens car ils peuvent être dangereux pour l'animal[8].

La castration n'évite pas ce comportement qui est à la fois observé chez les chevaux mâles et les juments même stérilisées.

Masturbation animale et zoophilie

S'il est largement établi que la masturbation ou l'auto-érotisme soit fréquent parmi diverses espèces animales, cela n'implique pas nécessairement que l'animal puisse éprouver du plaisir. D'autres recherches sont sans doute nécessaires pour le montrer. Cependant, il semble que les animaux qui s'engagent dans ces comportements y trouvent un certain soulagement et atteignent parfois l'orgasme. Il est donc relativement difficile d'exclure la recherche de plaisir lors de ces pratiques. C'est également ce que tend à montrer les nombreux cas d'homosexualité animale et de relations sexuelles inter-espèces par ailleurs observées.

Sources

Notes

  1. 1 - vidéo sur youtube
  2. 2 - vidéo sur youtube
  3. 3 - Bruce Bagemihl, Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity, St. Martin's Press, 1999. ISBN 0-312-19239-8
  4. 4 - Bruce Bagemihl: Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity. St. Martin's Press, 1999. ISBN 0-312-19239-8
  5. 5 - "1,500 animal species practice homosexuality". News-medical.net. 2006-10-23. Retrieved 2007-02-19
  6. 6 - McDonnell, S.M., Henry, M., & Bristol, F. (1991). Spontaneous erection and masturbation in equids. Proceedings Vth International Equine Reproduction Symposium. J Reprod Fert Suppl, 44, 664-665.
  7. 7 - Sexual Behaviour - Current Topics in Applied Ethology and Clinical Methods
  8. 8 - Breeding Soundness Examination of the Stallion

Articles connexes

  • Plaisir animal
  • Comportement sexuel
  • Comportement érotique
  • Homosexualité animale
  • relations sexuelles inter-espèces
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Jeudi 10 juin 4 10 /06 /Juin 19:06

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Article adapté à partir des articles français et anglais de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_sexuel http://en.wikipedia.org/wiki/Animal_sexual_behaviour

REMANIEMENT EN COURS

Le comportement sexuel des animaux prend différentes formes même au sein d'une même espèce. Les chercheurs ont observés divers comportements sexuels chez plusieurs espèces tels que la monogamie, la promiscuité sexuelle, le sexe entre espèce, l'excitation sexuelle liée à des lieux ou des objets, des rapports sexuels coercitifs, des copulations avec des animaux morts, l'homosexualité, la bisexualité ou l'hétérosexualité, des comportements sexuels en fonction des situations et une large gamme de pratiques. Ces études ont également noté une certaine diversité genrée de ces comportements et même une diversité sexuelle comme l'intersexualité.

L'étude de la sexualité animale (principalement chez les primates) est un domaine de recherche qui se développe rapidement. On a longtemps considéré que seuls les humains pouvaient avoir des comportements sexuels qui n'étaient pas destinés à la procréation et que la sexualité animale était instinctive et une simple réponse à des stimulations adaptées (vue ou odeurs). Les connaissances actuelles ont mis en évidence une promiscuité sexuelle naturelle chez des espèces que l'on pensait précédemment monogames, qu'un grand nombre d'espèces pratiquaient la masturbation ou même que l'homosexualité avait été observée chez plus de 1500 espèces et bien documentée parmi 500 d'entre elles.

Chez les mammifères, le comportement sexuel est un comportement fondamental qui permet la reproduction et donc la survie de l'espèce. Il permet, au cours de la copulation, de transmettre les spermatozoïdes de l'urètre du mâle au vagin de la femelle, ce qui permet la fécondation des ovules. Mais le comportement sexuel animal ne se limite pas au comportement reproductif et l'on met également en évidence un large éventail de comportements érotiques chez l'animal.

 

  Écologie comportementale

L'écologie comportementale s'intéresse à la structuration des sociétés animales. Elle peut notamment s'intéresser à la manière dont le groupe est structuré en rapport au comportement sexuel. On essaye d'y définir quels mâles s'accouplent avec quelles femelles et selon quelles circonstances.

  Type de relations

Plusieurs types de relations ont été mis en évidence chez diverses espèces parmi lesquelles on distingue :

  • la monogamie
Un mâle et une femelle ont une relation exclusive en ce qui concerne l'accouplement. On parle alors de couples. Elle est relativement rare dans le règne animal.
  • la polygamie
Un mâle ou plusieurs mâles ont des relations sexuelles exclusives avec une ou plusieurs femelles. Plusieurs catégories sont définies :
    • la Polygynie
Elle est la plus fréquente chez les vertébrés. Un mâle a une relation exclusive avec deux ou plusieurs femelles et où la femelle est plus particulièrement liée à un seul mâle.
    • la Polyandrie
Une femelle a une relation exclusive avec un ou deux mâles
    • la Polygynandrie
Deux ou plusieurs mâles ont une relation exclusive avec deux ou plusieurs femelles. Le nombre de mâles ou de femelles n'a pas besoin d'être égal et chez plusieurs espèces vertébrées, il semble que le nombre de mâles est plus faible.
  • la promiscuité
N'importe quel mâle s'accouple avec n'importe quelle femelle. C'est notamment le cas chez les chimpanzés et les bonobos. Ces espèces vivent dans des groupes sociaux composés de plusieurs mâles et de plusieurs femelles. Chez les bonobos la promiscuité est particulièrement importante car ces animaux utilisent le sexe pour réduire les conflits sociaux tout autant que pour se reproduire.

Ces systèmes de relations ne sont pas nécessairement associés avec des relations sociales dans lesquelles les partenaires restent ensemble ou élèvent ensemble les petits (ce qui est fréquent dans la monogamie). Dans la polyandrie, souvent le mâle et la femelle restent ensemble pour élever les petits. Dans la polygynie où le nombre de femelles associées à chaque mâle est bas, le mâle reste souvent avec la femelle pour élever leurs petits. Dans la polygynandrie, chaque mâle peut assister une autre femelle? Dans les système où la polygynie est forte ou lorsque la promiscuité est forte, les soins paternels sont rares ou il n'y a même pas de relations parentales.

Mais il est important de concevoir que ces catégories sont idéales et que les relations sociales sont plus facilement observables que les copulations qui interviennent. Finalement on s'aperçoit que les relations sont rarement exclusive parmi les individus d'une espèce. Ce qui a été mis en évidence par des études ADN qui ont montré que les accouplements en dehors de la relation exclusive étaient fréquents même s'ils peuvent être minoritaires[1]. Par ailleurs, dans certains cas, une même espèce peut avoir des systèmes relationnels différents selon le contexte (zones géographiques, accessibilité de la nourriture, etc.). Dès lors, certains chercheurs ont été amenés à distinguer la monogamie sexuelle de la monogamie sociale[2].

  Aspect saisonnier de la sexualité animale

Voir l'article détaillé Chaleurs

Plusieurs espèces ont des saisons spécifiques dédiées à la reproduction. Celles-ci sont souvent associées à des modifications dans la structure du troupeau ou du groupe et des changements comportementaux avec par exemple des phénomènes de définition de territoires entre les individus.

Ces saisons peuvent être annuelles (comme chez les loups), bisannuelles (comme chez les chiennesou plus récurrentes (comme chez les chevaux). Lors de ces périodes de chaleurs les femelles de la plupart des espèces sont plus réceptives physiquement et mentalement aux avances sexuelles, cependant les animaux peuvent malgré tout s'engager dans des rapports sexuels en dehors de ces saisons[3] sans être pour autant traumatiques[4].

  Interprétations de la sexualité animale

Le champs d'étude de la sexualité des espèces non humaines est longtemps restée taboue[5]. Les chercheurs échouaient pendant longtemps à observer ces comportements ou les décrivaient et les catégorisaient à tort puisqu'ils ne correspondaient pas à leurs conceptions. Des recherches plus récentes ont mis en lumières de nouveaux éléments.

Par exemple l'homosexualité animale a souvent été décrit comme quelque chose différent de la sexualité ou alors le fait de renifler un autre animal a parfois été décrit comme relevant de la sexualité mais un rapport anal mec avec orgasme n'était pas considéré comme un acte sexuel mais comme un acte ayant à voir avec des rapports de domination.

  Le sexe pour le plaisir

Il est courant de penser comme ci cela relevait d'une règle que les animaux n'ont pas de rapport sexuels pour le plaisir ou alors que seuls les hommes ou les porcs (et peut-être les chats, les dauphins et quelques espèces de primates) seraient les seules à le faire. Cette assomption est souvent formulée de la manière suivante: "Les animaux s'accouplent seulement pour la reproduction".

La science n'est pas actuellement en mesure d'établir précisément si les animaux expérimentent ou non du plaisir, question largement relative au problème des émotions chez les animaux. Mais le fait que des activités sexuelles interviennent en dehors des périodes de chaleurs chez certains animaux, ou des exemples de masturbation animale laissent penser que les animaux peuvent expérimenter du plaisir sexuel.

Il est probable que les animaux n'aient pas conscience que leur activité sexuelle soit connectée ou pas à la reproduction. Ils s'engagent habituellement dans des rapports sexuels parce qu'ils y sont conduits pour des raisons biologiques. La sensation physique qu'ils peuvent éprouver de satisfaction lors du rapport sexuel peut être considérée comme du plaisir. On ne peut pas non plus exclure que d'autres comportements qui ne conduisent pas à la procréation ne soient pas motivés par d'autres raisons que celles du plaisir.

L'Avis du Conseil d'éthique animale danoise de 2006 qui examine les connaissances actuelles sur la sexualité animale dans le contexte d'une saisine sur la zoophilie fait plusieurs commentaires en particuliers relatifs aux animaux domestiques:

" Even though the evolution-related purpose of mating can be said to be reproduction, it is not actually the creating of offspring which originally causes them to mate. It is probable that they mate because they are motivated for the actual copulation, and because this is connected with a positive experience. It is therefore reasonable to assume that there is some form of pleasure or satisfaction connected with the act. This assumption is confirmed by the behaviour of males, who in the case of many species are prepared to work to get access to female animals, especially if the female animal is in oestrus, and males who for breeding purposes are used to having sperm collected become very eager, when the equipment they associate with the collection is taken out. There is nothing in female mammals’ anatomy or physiology, that contradicts that stimulation of the sexual organs and mating is able to be a positive experience. For instance, the clitoris acts in the same way as with women, and scientific studies have shown that the success of reproduction is improved by stimulation of clitoris on (among other species) cows and mares in connection with insemination, because it improves the transportation of the sperm due to contractions of the inner genitalia. This probably also concerns female animals of other animal species, and contractions in the inner genitals are seen e.g. also during orgasm for women. It is therefore reasonable to assume that sexual intercourse may be linked with a positive experience for female animals. <.blockquote> Le comportement sexuel permet la reproduction des espèces animales sexuées[6]. On observe que le comportement sexuel change d'une espèce à l'autre, en raison des différences de l'organisation du système nerveux. Chez la plupart des animaux, il existe un comportement de reproduction (le but est la copulation), mais chez les primates hominoïdes, il existe plutôt un comportement érotique (le but est la stimulation du corps et des organes génitaux, activités qui procurent des sensations de plaisirs intenses).

  Introduction

Chez les mammifères, le comportement sexuel est un comportement fondamental qui permet la reproduction et donc la survie de l'espèce. Il permet, au cours de la copulation, de transmettre les spermatozoïdes de l'urètre du mâle au vagin de la femelle, ce qui permet la fécondation des ovules.

  Facteurs biologiques à l'origine du comportement

Chez les mammifères, le comportement sexuel dépend de cinq principaux facteurs biologiques : les réflexes sexuels, les hormones sexuelles, les phéromones sexuelles, les processus de renforcement et les processus cognitifs.

  • Les réflexes sexuels (lubrification vaginale, érection, éjaculation, poussées pelviennes du mâle, lordose lombaire de la femelle, etc.) permettent la réalisation du coït vaginal, nécessaire à la fécondation et à la reproduction.
  • Par rapport au comportement sexuel, les hormones sexuelles sont impliquées dans la motivation sexuelle (testostérone), le contrôle saisonnier de l'accouplement (mélatonine), et le contrôle des phéromones [7].
  • Les phéromones provoquent le déclenchement d'un état d'excitation sexuel et permettent l'identification du partenaire sexuel de l'autre sexe [8]. Ce sont les phéromones qui sont à l'origine de l'orientation sexuelle des mammifères inférieurs (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, etc.). Par exemple, la femelle émet des phéromones sexuelles qui ne sont détectées que par le mâle, ce qui déclenche un comportement hétérosexuel.
  • Les processus de renforcement (ou système de récompense) sont à l'origine de la motivation et de l'apprentissage de séquences motrices destinées à stimuler les organes génitaux [9]. Par exemple, chez l'Homme, comme la stimulation du pénis ou du clitoris procure plus de plaisir érotique (récompense intense) que la stimulation des jambes, les êtres humains préfèrent donc plutôt stimuler régulièrement leurs organes génitaux.
  • Les processus cognitifs, surtout chez les mammifères qui ont un cerveau développé (primates et surtout primates hominoïdes) permettent d'élaborer des stratégies, des croyances, des valeurs et des symboles sexuels. Chez l'Homme, les processus cognitifs sont à l'origine des aspects culturels de la sexualité.

  Modifications phylogénétiques de la structure du cerveau

Ces cinq facteurs existent chez tous les mammifères, car les processus physiologiques et l'organisation générale du système nerveux est très similaire.

Mais, de la souris à l'Homme, certaines structures du cerveau ont évolués, ce qui a provoqué des modifications du contrôle du comportement sexuel chez chaque espèce de mammifère.

Chez les rongeurs, les structures olfactives occupent un tiers du système nerveux, ce qui explique la grande importance des phéromones chez ces animaux. Au contraire, chez l'Homme, l'organe voméronasal est moins développé et surtout la partie olfactive ne représente plus que quelques pourcents du cerveau. Pour ces raisons, les phéromones n'ont plus qu'un rôle mineur dans les comportements humains.

Chez les rongeurs, les régions du système nerveux qui ont des récepteurs aux hormones sexuelles (mésencéphale et diencéphale) représentent la plus grande partie du cerveau, ce qui explique les effets majeurs de ces hormones. Par contre, comme le cortex cérébral, qui n'a pas de récepteurs aux hormones sexuelles, représente les trois-quarts du cerveau humain, les hormones sexuelles n'ont qu'un faible effet chez l'espèce humaine.

C'est également ce développement très important du cortex cérébral qui explique le rôle majeur de la cognition, non seulement dans la sexualité, mais dans tous les comportements humains.

  Comportement de reproduction

Voir aussi: Sexualité animale

Chez les rongeurs, les hormones et les phéromones sont les principaux facteurs qui contrôlent le comportement sexuel.

La mélatonine inhibe le comportement sexuel durant toute l'année, sauf en général au printemps, période favorable à la reproduction. Les phéromones permettent le déclenchement du comportement sexuel, qui est surtout une copulation, entre un mâle et une femelle. On désigne cette période favorable à la reproduction chez certains animaux par le terme Chaleurs.

Ce comportement, dont le but est principalement la copulation, est un comportement de reproduction.

  Comportement érotique

Chez l'Homme, si les hormones jouent encore un rôle majeur, les phéromones sont supposées ne plus remplir qu'un rôle mineur dans le comportement sexuel. Les processus de renforcement et les processus cognitifs sont devenus prépondérant, ce qui a modifié la dynamique du comportement sexuel.

Ce sont les processus de renforcement (ou de récompense), qui sont à l'origine du comportement sexuel humain. Toutes les stimulations des zones érogènes, et surtout le pénis/clitoris, sont renforcées (ou récompensées, par la perception d'une sensation de plaisir intense). L'être humain recherche, apprend et répète les stimulations corporelles qui lui procurent le plus de renforcements (qu'il perçoit comme plaisir érotique).

Le biologiste Thierry Lodé[10] insiste pour sa part sur l'importance des caresses associées au baiser intervenant dans l'exploration du système immunitaire du partenaire sexuel. L'auteur révèle également l'intérêt des traits symétriques ou au contraires des caractères hyperthéliques et exubérants dans les mécanismes érotiques d'attrait du partenaire sexuel. C'est à partir du nouveau concept évolutif de conflit sexuel que s'expliquerait l'extravagance des stimulants. Certains estiment, que les phéromones n'ayant plus guère d'effet, le seul facteur vraiment important chez l'Homme serait la recherche du renforcement (ou du plaisir) par la stimulation des zones érogènes, et l'application de rôles et modèles appris et transmis par l'éducation (et maintenant l'image, le film). Il n'existerait donc plus de comportement de reproduction hétérosexuel, mais un comportement érotique dont le but principal est la stimulation du corps [11].

Les processus cognitifs sont à l'origine de croyances, de symboles et de valeurs relativement à la sexualité. En fonction de ces croyances sexuelles, qui évoluent au grè des époques et selon les sociétés et individus (selon l'âge de la vie par exemple), il existe des valeurs, des obligations, des comportements valorisés ou interdits. Et c'ce contexte « culturel » influencer la forme finale du comportement érotique.

S'il existe peu de règles sociales formulées concernant la sexualité (comme dans les petites sociétés pré-industrielles), on observe que les individus recherchent tous les types de stimulations érotiques, et leur comportement érotique sera surtout autosexuel (masturbation) et bisexuel (c'est ce qu'on observe chez les chimpanzés bonobos, espèce animale la plus proche de l'Homme [12] ). Si, comme dans la société occidentale, l'homophobie semble moins répandue, le couple hétérosexuel est socialement valorisé, on observe que la majorité des individus n'expérimentent, n'apprennent et ne recherchent qu'un comportement érotique dit hétérosexuel.

Voir l'article détaillé "Comportement érotique".

Chez l'Homme, la sexualité ne se limite pas à l'aspect comportemental. Les activités érotiques provoquent des plaisirs, des affects et des émotions intenses, ainsi que toute une réflexion éthique, artistique et culturelle ayant pour objet l'étreinte des corps et les passions des âmes.

  Voir également

  Références

  1. 1 - Barash, D.P. & Lipton, J.E. (2001). The Myth of Monogamy. New York, NY: W.H. Freeman and Company.
  2. 2 - Reichard, U.H. (2003). Monogamy: Past and present. In U.H. Reichard and C. Boesch (Eds.), Monogamy: Mating strategies and parnternships in birds, humans, and other mammals (pp.3-25).Cambridge: Cambridge University Press.
  3. 3 - Par exemple, la masturbation, ou des tentatives de monte et d'autres comportements sont régulièrement observés chez les mâles en dehors des saisons
  4. 4 - Avis sur les relations sexuelles entre humains et animaux du Conseil d'éthique animale danois, novembre 2006 En 2006, le Conseil d'éthique animale Danois rapportait : "La membrane muqueuse du vagin des femelles et le comportement animal sont influencés par les cycles du rut. Ce qui signifie que l'animal est physiquement et psychologiquement plus préparé pour des activités sexuelles à certains moments qu'à d'autres. Mais cela ne signifie pas qu'une activité sexuelle en dehors de ces saisons puissent provoquer des dommages, de la peur ou des souffrances. Texte original du passage : " Slimhinden i hundyrets vagina og dyrets adfærd er under indflydelse af dets brunstcyklus. Det betyder, at dyret er fysisk og mentalt mere parat til seksuelle aktiviteter på nogle tidspunkter end på andre. Men dette er ikke ensbetydende med, at den seksuelle aktivitet vil være forbundet med skader, angst og lidelse, hvis den foregår udenfor brunstperioden.
  5. 5 - 1,500 animal species practice homosexuality". News-medical.net. 2006-10-23.
  6. 6 - Thierry Lodé "Les stratégies de reproduction des animaux" Eds Dunod Masson Sciences, Paris, 2001
  7. 7 - KNOBIL Ernst, NEILL Jimmy. The physiology of reproduction. Raven Press, 2e édition, 1994
  8. 8 - KNOBIL & NEILL 1994, opus cité
  9. 9 - CRAWFORD LL, HOLLOWAY KS, DOMJAN M. The nature of sexual reinforcement. J Exp Anal Behav; 60(1) : 55-66, 1993
  10. 10 - Thierry Lodé "La guerre des sexes chez les animaux, une histoire naturelle de la sexualité. eds Odile Jacob, Paris 2006
  11. 11 - WUNSCH Serge , BRENOT Philippe. Sexualité : instinct ou apprentissage ? Médecine Sexuelle, 1:12-21, 2005
  12. 12 - DE WAAL Frans. De la réconciliation chez les primates. Flammarion 1992. voir également les autres travaux de cet auteur.
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Mercredi 9 juin 3 09 /06 /Juin 12:15

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Article tiré de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualité_animale à modifier pour l'intégrer dans le ziki

La sexualité animale ne se limite pas à des rapports monosexuels ou hétérosexuels reproductifs. Ainsi, les comportements sexuels animaliers peuvent avoir différents objets et revêtir de multiples formes. Les spécialistes ont noté divers comportements analogues aux comportements humains non reproductifs tels qu'homosexualité, bisexualité ou masturbation.

 

  Homosexualité et bisexualité animales

Voir l'article détaillé Homosexualité animale

L'homosexualité au sens large se définit par des rapports sexuels et/ou amoureux entre individus de même sexe [1].

Dans son livre Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity paru en 1999, le chercheur Bruce Bagemihl affirme que des comportements homosexuels animaux ont été observés chez près de 450 espèces animales, dans chaque grande zone géographique et chaque groupe animal, et qu'ils peuvent être séparés en 5 groupes distincts : parade amoureuse, affection, relation sexuelle, vie en couple et comportement parental[2]. Les organisateurs de l'exposition Against Nature? affirmaient que des comportements homosexuels étaient retrouvés chez la plupart des groupes de vertébrés, mais aussi parmi les insectes, les araignées, les crustacés, les octopodes et les vers parasites, le phénomène étant reporté chez près de 1500 espèces animales et bien documenté chez 500 d'entre elles[3].

  Observations

  Les bonobos

Le bonobo est une espèce dont la bisexualité est un fait d'observation. Les mâles comme les femelles s'adonnent fréquemment à des relations avec le même sexe ou avec le sexe opposé, avec des individus matures et immatures sexuellement. Le sexe a une fonction d'apaisement des tensions très importantes chez les bonobos ainsi que d'apprentissage [4].

  Les manchots et les pingouins

En 2005, six manchots de Humboldt mâles du zoo de Bremerhaven (Allemagne) avaient défrayé les chroniques en formant trois couples homosexuels [5] et en "adoptant" des cailloux comme œufs. Les instances du zoo avaient essayé d'introduire des manchots femelles pour qu'ils s'accouplent mais les couples homosexuels se sont maintenus[6].

Des cas similaires ont été observés, comme deux pingouins nommées Roy et Silo au zoo de New York [7].

  Les vaches

Les producteurs laitiers de nos jours connaissent bien le comportement sexuel de leurs vaches puisqu'il leur est nécessaire d'en connaître les phases pour connaître le moment idéal dans la pratique de l'insémination artificielle. Il arrive quelquefois qu'une vache agisse comme un taureau et ce phénomène est passager pendant le cycle de reproduction. Mais lorsque ce phénomène est continu il est presque toujours associé à une condition pathologique connue depuis plusieurs années à savoir la présence de kystes ovariens. Cette condition peut souvent être traitée par l'utilisation d'hormones et il semblerait qu'en aucun cas on ne soit allé jusqu'à une intervention chirurgicale, l'animal étant généralement exclu du troupeau en cas d'échec du traitement puisque les vaches ne vêlant pas chaque année voient leur production laitière se tarir. On peut y voir une origine pathologique à un comportement homosexuel animal.

  Autres

Le chercheur Bruce Bagemihl a observé des dauphins mâles qui se frottaient les uns aux autres. Les orques, les lamantins ainsi que les girafes se livreraient à des orgies sexuelles entre mâles, comme plus de 450 espèces vertébrées. Selon Thierry Lodé, il apparaît également que de nombreuses espèces (lions, putois) montrent des pratiques largement bisexuelles. La sexualité exclusive reste rare dans la nature et la diversité des comportements seraient largement privilégiée par l'évolution biologique et le conflit sexuel. Un autre scientifique, Paul Vasey, a également identifié des comportements lesbiens chez les macaques[8].

Chez certaines espèces de lézards se reproduisant par parthénogenèse, une homosexualité exclusive des femelles a été observée (les mâles ayant disparu chez cette espèce). Ce comportement est nécessaire à la réalisation de l'ovulation. Aucun cas d'homosexualité exclusive des femelles n'a été décrite chez les espèces animales où les mâles sont présents[9].

  Impact dans les sociétés humaines

Le sujet reste très controversé. D'une part, ces constats sont utilisés par les défenseurs des homosexuels afin de montrer que l'homosexualité n'est ni anormale ni uniquement un phénomène sociétal ou sociologique mais bien biologique, hormonal et naturel. D'autre part, certains estiment ces conclusions anthropomorphiques partisanes et non valables [10].

  Masturbation animale

La masturbation au sens large est une pratique sexuelle consistant à stimuler les parties génitales dans le but d'obtenir ou de donner du plaisir ; cette pratique a été observée chez nombreuses espèces, sauvages comme domestiques.

Ces observations indiquent, selon les militants pro-masturbation, que cette pratique est totalement naturelle (bien que certains opposants à la masturbation réfutent ces preuves). Le sujet est donc très controversé.

  Autres comportements sexuels

  • Des comportements sexuels entre adultes et enfants ont été observés chez certaines espèces animales, comme les singes bonobos.
  • Une jeune otarie de Kerguelen mâle a tenté de s'accoupler avec un manchot royal (dans les Île Marion). Le manchot s'en est sorti sans dommages ; les experts en éthologie recherchent encore la raison d'un tel comportement[11].

  Annexes

  Bibliographie et vidéographie

  • (en) Bruce Bagemihl, Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity, Stonewall Inn Editions. ISBN 0-312-25377-X
  • (en) John Roughgarden, Evolution's Rainbow : Diversity, Gender, and Sexuality in Nature and People, éd. University Press, California
  • (fr) Thierry Lodé, La guerre des sexes chez les animaux, Odile Jacob, 2006. ISBN 2-7381-1901-8
  • Documentaire Homosexualité animale (épisode de la série Animaux trop Humains), réalisé par Bertrand Loyer, Jessica Menendez et Stéphane Alexandresco, 2006. Distributeur : Off the Fence, Saint Thomas Productions.

  Articles connexes

  Liens externes

  Notes et références

  1. 1 -  Il s'agit là d'une définition de l'homosexualité au sens large (donc humains compris) qui n'implique aucune affirmation quant à la possibilité pour l'animal non-humain d'éprouver des sentiments amoureux. Ce débat sur la conscience animale et les sentiments animaux étant très controversé, il n'est pas du ressort de cet article de trancher sur le sujet donc aucune affirmation ni infirmation ne pourrait être acceptée.
  2. 2 - (en) Bruce Bagemihl, Biological Exuberance: Animal Homosexuality and Natural Diversity, St. Martin's Press, 1999. ISBN 0312192398
  3. 3 - (en) Homosexuality in the Animal kingdom
  4. 4 - Voir par exemple (en) Context and Development of Sexual Behavior of Wild Bonobos (Pan paniscus) at Wamba, Zaire, Chie Hashimoto, International Journal of Primatology, Vol. 18, No. 1, 1997. Voir aussi l'article bonobos pour plus de détails et références
  5. 5 - a priori ce sont des couples fidèles mais ce n'est qu'une hypothèse car des opposants contestent une telle affirmation
  6. 6 - (en) Article sur les manchots du zoo de Bremerhaven
  7. 7 - (en) Article sur les pingouins du zoo de New York
  8. 8 - (en) Paul Vasey, Homosexual behavior in primates: A review of evidence and theory, International Journal of Primatology, 16, 173-204, 1995.
  9. 9 - J. Roughgarden, Evolution's Rainbow, U. C. Press, 2004, cité dans La Recherche, octobre 2007.
  10. 10 -  Voici un exemple en ligne sur le site de la NARTH (National Association for Research and Therapy of Homosexuality).
  11. 11 -  (en) 'Sex pest' seal attacks penguin
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IST et zoophilie

La question de la transmission de maladies sexuellement transmissibles lors de rapports zoophile n'est pas bien documentée. Quelques articles de la littérature médicale mentionnent des cas de transmission d'infection de l'appareil génital animal à l'homme. En revanche aucune information ne concerne la transmission des maladies sexuellement transmissibles humaine lors de rapport zoophile.

Cet article essaye de lister les maladies qui peuvent se transmettre lors de rapport sexuel avec les animaux. Les aspects concernant les Infection sexuellement transmissibles humaines sont adaptés des conseils habituels concernant la transmission des IST chez l'homme à la situation des rapports sexuels zoophiles.

 Maladies sexuellement transmissibles de l'animal à l'homme

Si la plupart des maladies sont spécifiques d'une espèce, certaines infections animales du système génital (bactériennes notamment) peuvent sans doute se transmettre à l'homme.

  • Infections de l'appareil génital animal pouvant se transmettre à l'homme

Liste à venir voir aussi Zoophilie et santé

 Maladies humaines sexuellement transmissibles

Par ailleurs, la pratique de la zoophilie n'est pas exempte de risque de transmission de infections sexuellement transmissibles entre hommes (IST). Celle-ci peut intervenir dans les conditions particulières listées ci-dessous :

  • Pénétrations par un même animal de deux partenaires successifs

Dans le cas où l'un des deux partenaire serait séropositif ou porteur d'une IST, celle-ci pourrait se transmettre à l'autre partenaire. Dans ce cas c'est surtout des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) qui se transmettent par le sang qui peuvent être transmises d'homme à homme comme le virus du sida (VIH) des hépatites B ou C ou les virus de l'herpès.

Ne pas oublier que la pénétration anale est souvent un rapport traumatique (en particuliers avec certains animaux) et que la muqueuse anale est particulièrement fragile. Très souvent des micro-saignements ont lieu et le pénis de votre partenaire animal sera porteur de ce vecteur de transmission du VIH ou de l'hépatite.

Dans certains cas il peut être possible d'utiliser des préservatifs (si, si, ça marche aussi pour les chiens!). Le plus simple étant d'éviter deux pénétrations successives d'un même animal sur deux partenaires différents.

Le virus du sida se détruisant à l'air libre en quelques minutes ou dans un milieu hostile, il est raisonnable de penser que le lendemain il aura été détruit. Un simple rinçage à l'eau ne suffit peut-être pas.

Les virus de l'hépatite sont plus résistants et plus facilement transmissibles que le VIH. Il existe un vaccin pour l'hépatite B, faîtes vous vacciner. En revanche il n'existe par de vaccin pour le virus de l'hépatite C.

Les papillomavirus (HPV) ou crêtes de coqs se transmettent quant à eux par le sang mais peuvent aussi être transportés par contact. Ils peuvent aussi être transmis de cette manière. C'est aussi le cas de certaines IST lorsqu'elles sont localisées au niveau anal comme la syphilis les gonococcies ou les chlamydiae.

L'usage de préservatifs lors de rapports sexuels entre humains et un dépistage régulier avec traitement si nécessaire permet d'éviter d'être porteur de ces IST.

  • Pénétrations sur un animal par deux partenaires successifs

Le risque pour le VIH est ici principalement lié à l'éjaculation ou au liquide séminal. Deux partenaires pénétrant successivement un animal peuvent ainsi se transmettre le virus du VIH ou les virus de l'hépatite B et C.

Il est possible que d'autres infections sexuellement transmissibles telles que la syphillis, les gonorrhées (gonococcies) ou les chlamydiae puissent se transmettre d'homme à homme dans ces conditions.

Pour éviter toute infection du VIH comme d'autres IST, l'un des partenaires peut utiliser un préservatif. Les deux aussi si vous voulez être équitables !

L'usage de préservatifs lors de rapports sexuels entre humains et un dépistage régulier avec traitement si nécessaire permet d'éviter d'être porteur de ces IST.

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